Interpol ne rigole plus — La MetaAmitié commence — L'avenir du travail, c'est aujourd'hui - Metanew #26
Le metavers est le nouvel endroit pour se faire des amis ?! Le metavers est l'avenir du travail ? Interpol rentre dans le game ! Voici tout ce qu'il faut savoir de l'actu du metavers de cette semaine
✏️ L’édito de la semaine
L’Oréal et Meta dévoilent un accélérateur de startups à Station F
Actuellement à la peine avec son métavers, Meta cherche néanmoins à construire un écosystème autour de ce marché naissant. Après une académie, le géant américain lance un programme d’accélération de start-up en France en partenariat avec l’Oréal et Station F
Meta pose une nouvelle brique pour construire l’écosystème du métavers en France. Après avoir lancé une académie avec Simplon.co plus tôt cette année, le groupe américain annonce la création d’un programme d’accélération pour faire décoller les start-up qui participent au développement du métavers et du Web3.
Vous avez bien compris qu’en voyant cette annonce, je n’ai pu que participer ;) Le formulaire (Sur Airtable) permet de comprendre que l'enjeu de l’incubateur est de bien sélectionner les cinq entreprises pilotes de ce nouveau programme très axé web 3 et Crypto. Mais, cela ne coûté rien d’essayer 👀
Cinq start-up seront retenues pour prendre part au programme, qui les accompagnera de janvier à juin 2023. Meta et L’Oréal souhaitent soutenir de jeunes pousses qui couvrent "un large éventail de thématiques, allant de la production 3D aux technologies de réalité augmentée, virtuelle ou mixte, en passant par la création d'avatars et de leur portabilité, l'expérience utilisateur et d'autres sujets liés au Web3", indiquent les deux entreprises.
Je dois, par ailleurs, vous faire part d’un petit changement dans ma vie. Non, je ne mets pas en pause cette newsletter, mais je travaille sur un nouveau projet alliant bureau virtuel, remote et conseil. Je tenterai de partager mon aventure quelques lignes parfois sur cette newsletter et je vous annoncerai tout cela ;)
Belle lecture
Source : Les numériques & meta
🗞 L’actu de la semaine
Le métavers va-t-il bouleverser les liens d’amitié chez les jeunes ? - The Conversation
Pour The conversation, Thomas Leclercq et Élodie Gentina se sont interrogés sur l’impact du metavers chez les jeunes et notamment sur la création d’amitié. Relation parasociale, nouveau lieu de rencontres, influenceur.euse.s virtuel.le, on vous explique tout 👇🏻
Cet article est un short de l’article de The conversation : Le métavers va-t-il bouleverser les liens d’amitié chez les jeunes ?
L’adolescence correspond à une période de changements profonds, tant sur le plan biologique que social, pendant laquelle le jeune se détache progressivement de sa famille d’origine et construit un monde plus personnel. Selon l’étude de Find Your Tribe de 2020, 46 % des adolescents préfèrent créer des amitiés en ligne (35 % des Français le pensent).
Les avancées technologiques ouvrent les portes d’un nouveau monde virtuel fictif – le métavers – qui a conquis les jeunes passionnés de jeux vidéos utilisant les plates-formes de Roblox, Fortnite, et d’autres. Une étude menée par Razorfish et Vice Media Group montre que 52 % des « gamers » de moins de 25 ans se sentent plus eux-mêmes dans le métavers que dans la « vraie vie ». Bien que 9 entreprises sur 10 accélèrent leurs investissements dans le métavers, une étude publiée par la banque Piper Sandler souligne que l’ensemble des jeunes n’est pas encore prêt à adhérer au monde du métavers. Parmi les 7 100 adolescents américains interrogés (âge moyen : 16 ans), 48 % d’entre eux déclarent être « incertains » quant à l’avenir du métavers ou se disent tout simplement « pas intéressés ».
Étant donné son récent développement, il y a encore peu d’information sur ce que sera ce métavers et ses effets sur les liens sociaux. Nous pouvons cependant émettre quelques hypothèses.
En quoi le métavers pourrait révolutionner les relations humaines dans les prochaines décennies, en particulier chez les adolescents et les jeunes adultes ?
Les relations parasociales avec des amis qui nous ignorent
Avec les réseaux sociaux numériques, les jeunes créent des amitiés virtuelles, amenant à un nouveau type de relation, spécifique au monde du web et des réseaux sociaux : L’amitié 2.0. La plupart des adolescents ont tendance à rendre leurs messages caricaturaux, voire provocateurs pour attirer les commentaires et les visionnages. Plus on a « d’amis », plus on se sent exister et moins, on devrait se retrouver confronté à l’absence et au vide existentiel.
Comment expliquer que l’on puisse tisser des liens affectifs avec des personnes ou personnages qui, pourtant, ignorent tout de notre existence ? Si vous vous sentez véritablement proche d’une personne que vous ne connaissez que par média interposé, vous faites l’expérience de ce que certains chercheurs nomment une « relation parasociale ».
Dans le cadre de relations parasociales, les utilisateurs ne peuvent pas passer le cap de la rencontre, et vont garder une distance avec la figure en ligne, tout en lui envoyant des signes de reconnaissance, en commentant ses publications ou en lui écrivant des messages privés. Les célébrités et les influenceurs demeurent dès lors des personnalités idéalisées. Grâce au développement de ces relations parasociales, ils peuvent maintenir un sentiment de proximité envers les fans sans devoir entretenir des échanges avec ces derniers. (Voir la très bonne vidéo de Cyrus North à ce propos)
Cette forme d’amitié en ligne est bien distincte de l’amitié réelle, telle qu’on la connaît, qui, selon Antonio Casilli, sociologue, se fonde sur un échange mental, moral mais aussi physique. Le besoin, à l’adolescence, de créer des amitiés en ligne plutôt que dans le monde physique témoigne de l’importance pour les adolescents de contrôler leur identité. Le virtuel pourrait ainsi les aider à dépasser leurs peurs mais réduire leur implication véritable dans la relation amicale.
La dissymétrie propre à la relation parasociale tient-elle alors toujours à l’ère du métavers ? Si les réseaux sociaux offrent la possibilité aux adolescents d’élargir les relations en dehors des liens interpersonnels que nous tissons dans la vie réelle, ils sont aussi le lieu où il est possible de traverser l’écran et échanger avec la figure médiatisée via son/ses avatars, si ce dernier est authentique.
La création de nouveaux espaces de rencontre grâce aux métavers
Les métavers proposent la possibilité d’accéder à des espaces publics virtuels où les citoyens peuvent travailler, partager une activité sportive, jouer, faire du shopping, ou danser. Ces espaces garantissent de nouvelles opportunités de rencontres, et donc la création d’amitié sur base du partage d’intérêts communs. Par exemple, les Horizon Worlds permettent à des groupes d’amis de se retrouver dans un lieu privé mais proposent également des boîtes de nuit, des espaces de jeu, des ateliers, des clubs de sport, des salles de spectacles virtuels où les utilisateurs pourront se rencontrer, développer de nouveaux liens d’amitié et former de nouvelles communautés. Alors que les réseaux sociaux généraient des liens d’amitié via des échanges, le métavers offre en plus la possibilité de partager des activités et des expériences.
Les liens parasociaux à l’ère du métavers : le dialogue retrouvé ?
Les réseaux sociaux tels que TikTok, Instagram, Facebook et Twitter permettent déjà de suivre le quotidien d’influenceurs et de célébrités, et ainsi de créer un sentiment d’affection et de proximité unilatéral envers ces derniers, une relation d’amitié décrite comme parasociale. Si ces relations guident déjà fortement les comportements de consommation, particulièrement pour la génération Z habituée aux amitiés digitales, l’avènement du métavers va accentuer leur intensité en rendant les échanges plus interactifs et immersifs.
En effet, les utilisateurs du métavers pourront évoluer dans des mondes créés par ces célébrités et influenceurs, parfois les rencontrer, ou jouer avec eux via leur avatar (ou jumeau digital). Par exemple, Snoop Dogg a créé l’espace « Snoopverse » et Paris Hilton est propriétaire de l’espace « Paris World » sur Roblox. Justin Bieber va prochainement organiser un concert dans le métavers « The Wave ».
Selon une étude de IZEA Worldwide, 56 % des influenceuses et influenceurs indiquent être déjà présents dans un métavers et 70 % d’entre eux pensent que le métavers remplacera les réseaux sociaux. Ce métavers permettra aux fans et followers de se sentir davantage « connectés » aux célébrités et influenceurs.
La possibilité de développer un lien d’amitié avec des influenceurs virtuels
Le développement des intelligences artificielles a fait naître de nouveaux acteurs sur les réseaux sociaux : les influenceurs virtuels. Leur succès est exponentiel. Par exemple, créée en 2003, Lu de Magalu est une influenceuse virtuelle à la tête d’une communauté comptant plus de 32 millions de fans. Sa popularité l’a amenée à faire la couverture du magazine Vogue. De manière similaire, Miquela Sousa est une influenceuse virtuelle sur TikTok. Elle rassemble plus de 3,5 millions de followers.
Ces influenceurs partagent un quotidien fictif avec leur communauté. Leur succès repose sur leur réalisme et leur capacité à créer un sentiment de proximité avec leurs fans. Comme suggéré par les travaux de Dwivedi et ses collègues, en devenant citoyens du métavers, ces agents virtuels pourront se mêler aux utilisateurs, et donc renforcer le réalisme de la relation amicale partagée – qui restera pour autant factice, voire encore plus factice, puisque ces I.A ne sont que des programmes informatiques et non des êtres humains. Ils pourront, par ailleurs, se dupliquer pour apparaître simultanément dans un même univers et dans plusieurs métavers, ce qui augmentera les opportunités d’interactions directes avec ces influenceurs, et ainsi le sentiment de relations parasociales auprès de leurs fans.
Le métavers n’est cependant pas exempt de dangers. Comme le suggère une étude de Statista, environ 40 % des consommateurs voient dans le métavers des risques d’addiction, d’usurpation d’identité, ou de harcèlement. Ces sujets devront rapidement être abordés afin de réguler les interactions dans ces mondes digitaux.
En conclusion, même si son développement en est encore à ses débuts, le métavers va probablement transformer la manière dont les jeunes pourront créer des liens d’amitié en les immergeant dans des espaces où ils pourront partager des activités et des expériences avec des pairs, des célébrités, des influenceurs et des intelligences artificielles, tous « citoyens » de l’univers virtuel. Le métavers aura à terme un impact sur tous les aspects de notre quotidien, y compris le travail. Pour le moment, les recruteurs se rendent compte que les jeunes ne sont pas encore présents massivement dans le métavers. Ils commencent cependant à se préparer à y attirer et recruter des talents pour les années à venir. Le métavers pourra dès lors devenir une nouvelle opportunité d’entrer en contact et d’interagir avec les jeunes.
📣 La ressource de la semaine
Le métavers est-il vraiment l'avenir du travail ? - The Conversation
Selon Mark Zuckerberg, le « métavers » – que le fondateur de Meta décrit comme « un Internet incarné, où au lieu de simplement regarder du contenu – vous êtes dedans » – va radicalement changer nos vies.
Cet article est une traduction et un short de l’article de The conversation : Is the metaverse really the future of work?
Jusqu'à présent, le principal produit metavers de Meta est un terrain de jeu de réalité virtuelle appelé Horizon Worlds. Lorsque Zuckerberg a annoncé l’arrivée du metavers dans son entreprise en octobre 2021, le sentiment dominant était que c'était quelque chose que personne n'avait demandé, ni particulièrement voulu.
La semaine dernière, au milieu des annonces de nouveaux matériels, logiciels et accords commerciaux, Zuckerberg a présenté une réponse : ce que les personnes feront dans le metavers, c'est du travail. Mais, pour qui est-ce ? Quelles sont les implications de l'utilisation de ces nouvelles technologies en milieu de travail ? Tout sera-t-il aussi rose que Meta le promet ?
L'avenir du travail ?
La pièce maîtresse de l'événement Meta Connect de la semaine dernière était l'annonce du casque Quest Pro pour la réalité virtuelle et augmentée. D'un coût de 1 499 dollars américains, l'appareil dispose de nouvelles fonctionnalités, notamment la possibilité de suivre les yeux et le visage de l'utilisateur. Le Quest Pro utilisera également des caméras orientées vers l'extérieur pour permettre aux utilisateurs de voir le monde réel autour d'eux (avec des modules complémentaires numériques).
La présentation de Meta a montré cette fonction utilisée pour le travail. Il représentait un utilisateur assis parmi plusieurs grands écrans virtuels. Comme l'a dit le chef technique de Meta, Andrew Bosworth, “En fin de compte, nous pensons que le Quest pourrait être le seul moniteur dont vous aurez besoin.”
Meta a pareillement annoncé qu'il travaillait avec Microsoft pour mettre à disposition des versions virtuelles de logiciels d'entreprise tels qu'Office et Teams. Ceux-ci seront intégrés à la plate-forme de bureau virtuel Horizon Workrooms, qui a été largement ridiculisée pour ses graphismes de mauvaise qualité et ses avatars flottants et sans jambes.
L'approche Microsoft
Le partenariat pourrait bien apporter des avantages significatifs aux deux sociétés. Le propre casque de réalité mixte de Microsoft, le HoloLens, a connu une adoption limitée. Pour Meta, son projet peut gagner en crédibilité en s'associant à la longue histoire de Microsoft en matière de production de logiciels d'entreprise fiables. Les partenariats avec d'autres entreprises du secteur de la technologie et au-delà sont un moyen majeur pour Meta de concrétiser ses ambitions de métavers.
Bossware amélioré
Alors que les partisans du travail dans le métavers envisagent un avenir dans lequel des technologies telles que la réalité augmentée et la réalité virtuelle sont intégrées sans friction dans nos vies professionnelles, apportant prospérité et efficacité, il existe une multitude de domaines de préoccupation.
Tout d'abord, des technologies comme la réalité virtuelle et la réalité augmentée menacent d'instituer de nouvelles formes de surveillances et de contrôle des travailleurs. L'essor du travail à distance tout au long de la pandémie de COVID-19 a entraîné un boom des “bosswares” — des logiciels permettant aux employeurs de surveiller chaque mouvement de leurs travailleurs à distance.
Des technologies comme la réalité virtuelle et la réalité augmentée – qui reposent sur la capture et le traitement de grandes quantités de données sur les utilisateurs et leurs environnements pour fonctionner – pourraient bien intensifier une telle dynamique. Des recherches récentes montrent que les applications Quest tierces ont pu accéder et utiliser plus de données qu'elles n'en ont strictement besoin.
Confidentialité et sécurité
Les développeurs apprennent et s'inquiètent des implications en matière de confidentialité et de sécurité des appareils et des plates-formes de réalité virtuelle et augmentée.
Dans des contextes expérimentaux, les données VR sont déjà utilisées pour suivre et mesurer les informations biométriques sur les utilisateurs avec un degré élevé de précision. Dans un avenir dans lequel le travail se déroule dans le métavers, on imagine facilement comment des éléments tels que les données de suivi du regard pourraient être utilisées pour déterminer le résultat de votre prochaine promotion. Ou d'imaginer des espaces de travail où certaines activités sont jugées « improductives ». La plate-forme 365 de Microsoft surveille déjà des métriques similaires sur les processus de travail numériques. L'entrée de Microsoft 365 dans les espaces VR lui offrira de nombreuses nouvelles données à analyser pour décrire vos habitudes de travail.
La modération du contenu et du comportement dans les espaces virtuels peut aussi être un problème, ce qui pourrait conduire à la discrimination et à l'inégalité. Meta a jusqu'à présent donné peu de protection concrète à ses utilisateurs face à l'augmentation des allégations de harcèlement.
Plus tôt cette année, un rapport du groupe de défenses des consommateurs SumOfUs a révélé que de nombreux utilisateurs d'Horizon Worlds avaient été encouragés à désactiver les fonctionnalités de sécurité, telles que les « bulles de sécurité personnelles », par d'autres utilisateurs.
L'utilisation de dispositifs de sécurité sur les lieux de travail peut également être considérée comme antisociale ou comme ne faisant pas partie de « l'équipe ». Cela pourrait avoir des impacts négatifs pour les travailleurs déjà marginalisés.
Source : The conversation
👀 Le condensé de la semaine
🚨 Interpol débarque dans le metavers pour combattre le crime en ligne
L'organisation internationale de lutte contre le crime Interpol a présenté son metavers du même nom lors de sa dernière assemblée à New Delhi. La police internationale pourra ainsi former ses nouveaux membres plus efficacement et plus simplement en simulant des situations réelles. De plus, Interpol souhaite renforcer sa présence contre le crime en ligne.
🩺 Comment les blouses blanches investissent le metavers ?
L'éducation thérapeutique des patients et la formation chirurgicale pourraient gagner en efficacité grâce au web 3.0. La semaine dernière, la clinique des Champs Elysées a inauguré dans le métavers des portes ouvertes virtuelles consacrées à l’obésité. De plus, l’université Paris-Cité lance en 2023, un diplôme universitaire sur le métavers en santé
🍔 Peut-on manger dans le metavers ?
Le développement du web3 attire de multiples de géants d’industries variées. Si certains domaines comme la mode, l’automobile, la santé ou encore le jeu paraissent propices au metavers, d’autres secteurs semblent moins enclins à appréhender ce concept, et pourtant… Plusieurs géants de l’alimentation ont déjà posé un premier pas dans le monde virtuel en 3D. Alors qu’il semble encore impossible de manger dans le metavers, quel est le projet de ces grandes entreprises ?
📈 La stratégie métavers donne un second souffle à Roblox
La valeur de l’action du jeu vidéo Roblox a grimpé de 19 %, ce lundi 17 octobre, après la publication du rapport de statistiques du mois de septembre. En comparaison aux années précédentes, l’entreprise enregistre une croissance positive sur les heures jouées, les recettes, ou encore le nombre d’utilisateurs actifs.
🧰 Et si chacun pouvait créer son metavers ?
Lors du Focus Art Fair, évènement d’expositions d’œuvres d’art physiques ou digitales ayant eu lieu à Paris au Carrousel du Louvre, BeinCrypto avait pu rencontrer Adler et tester leur plateforme innovante. C’est un réseau social 3D qui vous permet de créer et de partager facilement votre propre espace en 3 dimensions. Il est actuellement en version bêta mais fait l’objet d’un développement actif. Au lieu d’un “compte”, d’une “page” ou d’un “mur” sur les réseaux sociaux, vous aurez ainsi votre propre pièce à aménager, que vos abonnés pourront visiter sur écran ou grâce à des lunettes de réalité virtuelle pour une immersion complète.
🤢 Cybersickness, ce mal des transports du métavers
Aussi appelé le mal de la réalité virtuelle, la cybersickness est le nom donné à la sensation de nausée ressentie par certaines personnes exposées à un environnement virtuel. Ceux qui en souffrent évoquent des symptômes semblables à ceux du mal des transports.
Stan 🦦