Horizon Worlds, Pierina Merino, le MetaMorts
MetaNews #4 - Aujourd’hui, on parle de la fronde contre les commissions instaurées par Meta, de la carrière incroyable de Pierina Merino et un Metavers pour discuter avec les morts.
Hello 🖖🏻
À défaut de voyager dans le Metavers, j’ai posé mes valises au Portugal jusqu’à la fin du mois de mai. À peine arrivé, j’ai fais la connaissance de Léo. Léo est un accro à la blockchain, au Metavers et au vin nature. Combinaison étonnante, non ?
Avec Léo, j’ai passé une soirée à refaire, ou plutôt à rêver notre monde Metaversien sans limite. Penser un business Modèle, des activités, des règles, des fonctionnements, des règlements et comment outrepasser tout cela. Au détour de nos rêves, j’ai même eu la chance d’avoir une leçon technique sur la création et de déploiement d’un Metavers.
Léo, il avait un projet. Léo, il voulait entreprendre. Il voulait gagner beaucoup d’argent. Son rêve ? C’était cette maison dans les hauteurs de Porto, son fond d’écran. Et, Léo, il savait comment faire pour l’avoir. Parce que Léo, il travaille, il entreprend, il construit. Depuis un an, il travaille sur son Metavers, son Token et il rêve. Il rêve de devenir un Decentraland, un Sandbox, un Horizon Worlds… Il me l’assure, il me le dit. “Je me lance bientôt, je vais y arriver, tu vas voir les gens vont adorer”. Léo est un rêveur. Un rêveur qui ne veut pas se réveiller.
Vers 4 heures du Matin, je laisse Léo au Bar dans le quartier de Galerias à Porto. C’est en rentrant que je réfléchis à cette soirée et à cette rencontre. Léo, son Metavers, et son rêve. Une sorte de Metareve ? Ce que j’admire chez Léo, c’est sa hargne, sa passion et surtout sa détermination.
Aura-t-il un jour sa maison sur les hauteurs de porto ? Serions-nous acteur.trice.s de son Metavers ? Aucune idée…
Est-il un rêveur de plus dans un monde d’illusion ? Sûrement. Est-ce un problème ? Absolument pas.
Pour commencer la newsletter du jour, j’avais envie de vous partager cette rencontre, sans morale précise, ni but. Juste parce que j’aime ce genre de rencontre étonnante.
Aujourd’hui, on parle de la fronde contre les commissions instaurées par Meta, de la carrière incroyable de Pierina Merino et d’un Metavers pour discuter avec les morts.
Let’s go 🦦
Commission Horizon Worlds, le Metavers de Meta, la fronde des utilisateur.trice.s
Meta, Ex-Facebook, a annoncé mercredi quelques grandes lignes d’un projet permettant aux créateurs de contenu de monétiser leur projet dans Horizon Worlds. Le problème ? L’entreprise pourrait prendre jusqu’à 47,5 % des revenus de la vente en commission.
Facebook a annoncé jeudi qu'il ouvrait Horizon World, son monde de réalité virtuelle d'avatars, à toute personne de 18 ans et plus aux États-Unis et au Canada. Après cette annonce, c’est dans un article de blog qu’il a annoncé qu'il laissait une poignée de créateurs d'Horizon Worlds vendre des actifs virtuels dans les mondes qu'ils construisent et pourraient éventuellement inclure des NFT.
Cependant, la société n'a pas mentionné dans le message le montant que Meta facturera aux créateurs pour vendre leurs produits. Un porte-parole de Meta a confirmé mercredi à CNBC que Meta prendrait une réduction globale allant jusqu'à 47,5 % sur chaque transaction. Il comprend des frais de 30 % pour les ventes effectuées via le Meta Quest Store + les 17,5 % des frais d’Horizon Worlds. À comparaison, Apple facture 30 % de frais aux developpeur.euse.s sur son App Store.
Une décision très critiquée par la communauté surtout quand on considère que le marché NFT OpenSea prend une commission de 2,5 % sur chaque transaction, tandis que son rival LooksRare ne facture que 2 %. Vivek Sharma, vice-président d'Horizon chez Meta, aurait déclaré à The Verge : 'Nous pensons que c'est un tarif assez compétitif sur le marché. Nous croyons que les autres plateformes pourront avoir leur part. »
Quand on sait que le PDG de Meta, Mark Zuckerberg, a précédemment critiqué Apple pour avoir facturé aux développeurs des frais de 30 % pour les achats intégrés via l'App Store, on se demande vraiment pourquoi une telle décision est prise. Ce dernier avait même déclaré que son entreprise allait aider les créateurs de Metavers à éviter les frais de l'App Store d'Apple. “Alors que nous construisons pour le Metavers, nous nous concentrons sur la création d'opportunités pour les créateurs de gagner de l'argent grâce à leur travail”, avait-il déclaré.
Pierina Merino : d’architecte à CEO dans le Metavers
L’interview est initialement publiée dans ADWeek
De la conception de projets architecturaux pour Frank Gehry à la direction de la stratégie de création et de conception pour les expériences VR des marques de mode de luxe, l’incroyable histoire de la fondatrice de FlickPlay, Pierina Merino.
Elle commence à 21 ans dans le monde de l’architecture en tant qu’architecte pour Frank Ghery. Elle raconte à AdWeek : “Depuis le tout début de ma carrière, j'étais passionné par l'utilisation de la technologie pour repousser les limites de ce que nous pouvons toucher et voir. Cela m'a amené à toujours avoir une approche non conventionnelle et innovante du design qui a ouvert la voie au lancement de ma première entreprise : une gamme de produits imprimés en 3D vendus à l'échelle nationale chez Nordstrom. En voyageant dans différents magasins Nordstrom faisant la promotion de l'entreprise, j'ai réalisé de premières mains l'énorme changement de consommation qui se produisait dans les expériences hors ligne et comment les médias sociaux propulsaient la vague.”
Viens alors un déclic sur le Metavers : “Le support dans lequel nous avons cultivé nos relations sociales est passé, d'un à un, à un à tous, mené par l'évolution des médias sociaux. Des plateformes hors ligne comme Museum of Ice cream aidaient les consommateurs à façonner leur identité numérique, et PokemonGo connectait des objets numériques avec le monde réel, ils ont fait d'un moment fantastique une réalité. … Les plates-formes grand public et les nouveaux concepts hors ligne qui aidaient Gen Z et la génération Y a concevoir leurs identités numériques sont devenus un tremplin clé pour la prochaine génération d'identité sociale et de statut pour la société. Le Web 3 crée le lien le plus étroit avec les habitudes sociales humaines dans le monde réel, créant des opportunités infinies pour les marques de créer des garanties sociales et financières.”
Dans l’entretien accordé à AdWeek, elle aborde aussi la question du milieu Masculin de l’architecture : “J'ai travaillé toute ma carrière dans des industries à prédominance masculine, commençant comme architecte à l'âge de 21 ans. Quelque chose que j'ai dû apprendre à un âge précoce, c'est que certaines des caractérisations injustes ou méchantes que nous recevons peuvent souvent être un mécanisme de défense que d'autres utilisent pour se sentir mieux face à leurs insécurités ou leurs échecs. Tout au long de mon parcours, certains de mes succès ont été attribués et proclamés par certains comme étant basés sur des préjugés superficiels. J'ai appris à ne pas en devenir gêné et à l'utiliser pour nourrir mon désir de gagner. Au final, ils m'ont juste rendu service.”
Vous pouvez retrouver l’interview en intégralité sur Adweek
Un metavers pour discuter avec les morts
Numériser son identité sur la blockchain pour accéder à l’immortalité ! C’est le projet fou de Somnium Space qui vous permet désormais de discuter avec un avatar de vos proches morts.
Capturer l’immortalité ? Serait-ce le nouveau but du Metavers ? C’est en tout cas le projet de Somnium Space. C’est après la mort de son père, il y a 5 ans qu’Artur Sychov, le fondateur de l’entreprise, a exploré la question de l’immortalité dans le Metavers. Il voulait trouver un moyen pour que ses enfants aient une conversation avec leur grand-père, même après sa mort.
C’est ainsi qu’est née “Live Forever” une fonctionnalité à venir dans Somnium, qui permet aux gens de stocker leurs mouvements et leurs conversations sous forme de données, puis d’en faire un avatar. Dans le rêve de Sychov, les gens pourront parler à leur proche décédé quand ils le souhaiteront via ce souvenir. Au média Vice, il confit : “Vous rencontrerez la personne. Et vous seriez peut-être pendant les 10 premières minutes en parlant à cette personne, vous ne sauriez pas qu'il s'agit en fait d'une IA. C'est le but.'
La réalité Virtuelle arrive au bon moment. En effet, elle permet de collecter de 100 à 300 fois plus d’information que l’usage d’un ordinateur ou d’un smartphone. “Elle peut collecter la façon, dont vos doigts, votre bouche, vos yeux et tout votre corps bougent et vous identifier rapidement 'plus précisément que les empreintes digitales”, explique Sychov à Vice.
Une simple idée philanthropique ou un business ? Sans surprise, c’est par le biais d’un abonnement mensuel que ce “clonage” virtuel de votre personne sera possible. Les premiers avatars devront apparaitre d’ici à l’année prochaine.